Notre atelier a été mentionné dans le Républicain Lorrain en 2018
Chaque année, des centaines de personnes défilent à Vallerange en septembre et octobre.
Toutes se rendent à l’atelier de jus de pommes du village qui connaît un véritable succès depuis 29 ans.
1989
C'est l'année où le Syndicat des arboriculteurs a racheté le bâtiment actuel pour y développer un atelier de jus de pommes. « Nous avons dû tout vider et installer les machines. Elles ont démarré à la mi saison », se souvient Gilbert Scheid, responsable de l'atelier à Vallerange. Précédemment, le lieu abritait un élevage de lapins.
800
C'est le nombre de personnes qui viennent tous les ans presser leurs pommes. Elles sont de toute la Moselle et Meurthe-et-Moselle. « On n'hésite pas à parcourir 110 km pour faire notre jus ici. Il est de très bonne qualité, sans eau ni sucre ajouté », confie André Vigneron, qui réside à Saint-Rémy-aux-Bois (54). Commune limitrophe avec les Vosges, à huit kilomètres de Charmes.
51000
C'est le nombre de litres de jus de pomme déjà mis en bouteille depuis début septembre. Et ce n'est pas encore fini ! Cette quantité importante est due aux excellentes conditions météorologiques de cet été. Les années se suivent et ne se ressemblent pas. « L'an passé, ce n'était pas une bonne saison. Nous avons pressé seulement 41000 litres. » Malgré tout, le record absolu risque de ne pas être battu en 2018. Dix ans auparavant, les arboriculteurs avaient embouteillé pas moins de 122 529 litres!
400
C'est en kilos, le nombre de pommes qu'il faut apporter si le client veut avoir son propre jus. Il récupérera 200 litres. Il faut diviser le poids du produit de moitié pour obtenir le précieux nectar.
Si vous avez peu de kilos, votre récolte sera ajoutée à d'autres. « On propose cela tout simplement parce que nos cuves font 200 litres », souligne Gilbert Scheid.
150
C'est en kilos, le poids minimum de poires que l'on peut aussi amener. « Généralement, le client les mixe avec de la pomme. Lorsque le jus de poires est pur, il est trop sucré. » Possible de ramener sa poire oui, mais pas cette année. « Elles n'ont pas de jus. Il y a trop d'amidon et ça bouche les filtres », affirme le responsable de l'atelier.
7
C'est le nombre de tonnes de produit qu'il faut pour mettre les machines en route.
11
C'est le nombre de personnes mobilisées à l'atelier, dont dix sont salariées. « Ce sont des retraités ou des personnes qui n'ont pas d'emploi », déclare Gilbert Scheid qui est bénévole.
165000
C'est en euros, le coût des derniers investissements du Syndicat des arboriculteurs de Vallerange dans l'atelier. Les membres ont investi dans un nouvel embouteilleur et une chaudière.